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ACTUALITE

CELEBRATION DU 62ème ANNIVERSAIRE DU 1er NOVEMBRE 1954 A MONTREAL
02.11.2016

Une réception marquant la célébration du 62ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, a été organisée par le Consulat Général d’Algérie à Montréal, le lundi 31octobre 2016.

Les officiels du Gouvernement de Québec et les autorités locales, les représentants des Missions Consulaires et Organisations Internationales accréditées à Montréal, et les membres de la communauté algérienne, établie au Canada, ont participé en grand nombre à cet évènement.

En cette occasion, M. Abdelghani CHERIAF, Consul Général, a prononcé une allocution au cours de laquelle, il a restitué la signification et la symbolique de la célébration du 1er novembre, en indiquant qu’elle constitue « un devoir de mémoire; un devoir de fidélité; un moment de communion collective qui permet le ressourcement ».

M. le Consul Général a abordé dans son discours le sujet des relations entre l’Algérie et le Canada, à travers, notamment, la prochaine mise en œuvre de l’Accord, signé le 21 mars 1999, entre les villes d’Alger et Montréal, ainsi que la création du Conseil de Développement Canada – Algérie, qui se veut un instrument de facilitation des activités commerciales entre les deux pays.

S’adressant aux membres de la communauté nationale établie au Canada, M. le Consul Général s’est félicité de l’organisation, à Alger, des journées scientifiques et culturelles, qui ont constitué une occasion pour mettre en valeur la richesse et la diversité de sa composante.

M. le Consul Général a rendu hommage, au terme de son allocution, « à toutes celles et tous ceux qui, dans le cadre associatif ou à titre individuel, accomplissent sur le terrain un travail formidable, que ce soit dans le domaine scientifique, culturel, artistique, sportif ou autre ».

Intervention 1er Novembre 2016


Mesdames et messieurs les officiels,

Chers collègues Consuls Généraux,

Chers compatriotes,

En tout premier lieu, je voudrais vous remercier d’avoir bien voulu honorer de votre présence cette réception marquant la fête nationale de mon pays, et partager par la même ce moment à la fois de commémoration et de convivialité.

Dans ces circonstances, il est de coutume d’évoquer l’évolution des relations de coopération entre le pays d’envoi et le pays d’accueil. Je ne vais pas déroger à cette tradition, même si je n’aborderai que deux éléments.

Depuis le 21 mars 1999, les villes d’Alger et de Montréal sont liées par un accord de coopération. La mise en œuvre de cet instrument va rentrer dans une nouvelle phase avec la diversification du champs de coopération et son ouverture à des domaines tels que la planification urbaine, le transport public, la santé ou encore la promotion des échanges entre les centres de formation, les universités et les établissements hospitaliers. Afin de concrétiser ces nouveaux engagements, un échange de visites est prévu dans les prochains mois.

Sur un autre plan, l’année 2016 a vu la naissance d’une structure qui ambitionne de favoriser les activités commerciales entre les deux pays, tout en intégrant dans cette relation de partenariat la dimension sociale et culturelle. Cet organe est le Conseil de Développement Canada - Algérie, le CDCA. Je salue la présence parmi nous de son Président, M. Claude COURTEMANCHE, qui revient d’une mission en Algérie où il a eu des échanges fructueux et prometteurs pour l’avenir. Je salue également les membres fondateurs de ce conseil dont certains sont dans cette salle.

A cette occasion, il me plait de souligner l’initiative du CDCA qui a bien voulu commanditer l’événement de ce soir.

Qu’il en soit remercié en la personne de son président.

Chers compatriotes,

Cette année, la communauté algérienne au Canada a été particulièrement à l’honneur. Il y a quelques jours à peine, se tenaient à Alger les journées scientifiques et culturelles, animées par des membres de cette communauté dont certains sont présents parmi nous ce soir. Cette manifestation se voulait un coup de projecteur sur le riche potentiel et les talents exceptionnels algériens disséminés à travers le Canada. Ces journées, dont l’idée est née ici à Montréal, ont également marqué votre disponibilité à répondre à l’appel de votre pays.

C’est ainsi que professeurs d’universités, chercheurs, enseignants, experts, artistes, cinéastes ont, l’espace de quelques jours, donné la pleine mesure de cette richesse et de ce savoir faire, en présentant des conférences de haut niveau, par une exposition de peintures ou encore en offrant des spectacles musicaux de qualité. Cette initiative, coïncidant avec la journée nationale de l’émigration, est un hommage mérité pour une communauté impliquée dans le devenir de son pays, soucieuse d’en donner la meilleure image et résolue à en être de dignes représentants. L’impression générale laissée par cette première édition est qu’une ère nouvelle est désormais ouverte dans la relation entre le pays et sa communauté établie à l’étranger. Qu’il me soit permis d’exprimer ici toute ma gratitude à celles et à ceux qui ont fait en sorte que ces journées furent un beau succès.

Chers compatriotes,

Au regard de son histoire, l’Algérie demeure parmi les nations qui ont besoin de préserver et de maintenir intacte la célébration de sa glorieuse révolution, cette lutte héroïque qui permet aujourd’hui à notre pays d’exercer la plénitude de sa souveraineté. De ce point de vue, la solennité marquant l’acte fondateur qu’a été le 1er novembre 1954 devient moralement un devoir. Devoir de mémoire, devoir de fidélité.

Célébrer un tel événement relève de cet esprit. En ce sens que la célébration préserve du risque de dépréciation de la valeur et de la portée historiques, comme elle prémunit contre l’érosion du sentiment patriotique, ce ciment qui soude l’appartenance et l’attachement à la mère patrie. Un sentiment patriotique qu’accompagne également la fierté d’appartenir à son pays.

La célébration est un moment de communion collective qui permet le ressourcement dans le creuset de la nation, cette nation dont vous êtes le prolongement ici au Canada.

L’évocation et la commémoration du 1er novembre doivent demeurer une balise de la mémoire collective.

Chers compatriotes,

Je ne peux terminer cette brève allocution sans rendre un hommage appuyé à toutes celles et tous ceux qui, dans le cadre associatif ou à titre individuel, accomplissent sur le terrain un travail formidable, que ce soit dans le domaine scientifique, culturel, artistique, sportif ou autre. Cet hommage est d’autant plus mérité que leur implication est totalement désintéressée, animés d’un seul soucis, constant et permanent, celui de hisser haut l’emblème du pays et de toujours faire entendre la voix de l’Algérie.

Gloire à nos martyrs,

Vive l’Algérie,

Tahia Djazair.